Le Blog de la rédactrice


Le chemin des toiles

peintre-dorie-storytellingDans son langage, les idées sont des couleurs, les phrases deviennent des formes et sa plume raconte des histoires sans jamais écrire un mot. L’homme n’a pas vu naître sa passion de peintre, et pourtant elle existe et elle grandit à travers des rencontres, au hasard d’un voyage ou dans un acte manqué.
Finalement, l’inspiration s’impose là où il ne l’attend pas. Il y a bien eu ce tout premier prix de dessin l’année de ses 7 ans, jusqu’aux expositions de rue à Saint Germain des Près, que l’adolescent de 15 ans envisageait déjà comme la vie idéale. Dans l’esprit du jeune homme engagé au Musée du Louvre et qui accrochait ses toiles au Trocadero, les contours d’une nouvelle forme d’échange s’esquissaient patiemment. Dominique Dorié inventait son langage universel. Douce et figurative puis abstraite et équilibrée, sa peinture mélange aujourd’hui le vin, les qualités, les pigments, les différences, le goudron, et les inattendus. Dès lors, le talent transcende les techniques et se colore de découvertes et de partage. Entre-temps le peintre a quitté Paris pour Arcachon, contribuant par ses tableaux au rayonnement de cette belle région au Japon et en Amérique et naturellement, ses œuvres attirent les regards passionnés de Mr et Mme Farge. L’histoire se renouvelle et les propriétaires du 61 Berthier, ancien atelier du peintre Rochegrosse, guettent chaque vernissage de Dominique jusqu’à mettre à sa disposition leur élégante maison d’hôtes où les vies se croisent et les expériences se transmettent. C’est ainsi que le mystère du grand tableau aux couleurs du Cap ferret de l’unique chambre du 61 Berthier, vient de vous être contée.

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